La vie et l’œuvre de Léonard Tsuguharu Foujita

Le plus parisien des peintres japonais. En 1959, par la vertu du baptême, Tsuguharu Fujita devient Léonard Foujita. Un seul peintre pour deux noms ! Un seul peintre qui naît au Japon dans la maison de bois et de papier d’une famille de samouraï de haut rang et meurt en Occident, baptisé et Français, au terme d’une longue existence d’amitié avec la France. Par pensée, par habitude de définition, l’Est qui voit se lever l’astre du jour et l’Ouest qui en admire les feux du couchant s’opposent et se contrarient. Et pourtant, phénoménal migrateur japonais, Foujita a ouvert toute grande la porte par laquelle l’Est rencontre l’Ouest.