Ce livre se veut une promenade dans le monde des chats tels qu’ils ont pu le concevoir les peintres de l’Extrême-Orient. Chats magiques, mystérieux, démons poètes ou courtisans, ils ont été reproduits sur tous les supports, pièces de soie, estampes, paravents, rouleaux de papier, éventails ou bois des temples, et reflètent la même passion et le même étonnement qu’en Occident.
Dans la société chinoise comme dans la japonaise, toute vie poétique et passionnelle s’est organisée autour de l’art, cette recréation du monde plus vraie que nature. C’est ce qu’on ressenti et traduit les grands maîtres et les artistes anonymes dont les œuvres sont rassemblées dans cet ouvrage… Le chat en est le fil directeur, tour à tour anecdotique ou humoristique ou encore reflet des peurs ou des émerveillements de peuples pour qui l’art était une valeur indispensable à la survie de la civilisation. Préface de Jan et Hélène Lühl